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21 février 2005

France proxénète.

Depuis l'effondrement du bloc soviétique à l'aube des années 90, les jeunes femmes de l'Est sont devenues des marchandises convoitées. Pudiquement appelé " trafic d'êtres humains ", le trafic de femmes est devenu dans l'économie mondiale une activité florissante liée à la grande criminalité.

En Europe, Sud-américaines, Africaines et femmes du Sud-Est asiatique sont depuis des décennies les victimes de filières de proxénétisme très structurées. Mais il faut désormais compter avec une quatrième et spectaculaire vague d'immigration prostitutionnelle caractérisée par un nombre important de très jeunes femmes : plus de la moitié ont moins de 24 ans et beaucoup entre 15 et 18 ans. Pologne, Ukraine, Russie, Biélorussie, Hongrie, République Tchèque, Albanie, aucun pays de l'Est n'échappe aujourd'hui à la traite des femmes. La proximité géographique, les facilités de transport et leur faible coût, les visas de tourisme, la liberté de déplacement dans l'Espace Schengen, tout concourt à simplifier la vie des trafiquants. De plus, " les punitions sont très faibles ", Quand un trafiquant de drogue important écope en moyenne de 10 à 12 ans de prison, un trafiquant de femmes ou d'enfants n'en risque qu' un ou deux. Beaucoup ont entre 15 et 18 ans(c'est J-L Lahaye et Dominique Ambiel qui vont etre content).

Principaux points de chute, Paris et certaines grandes villes comme Nice où deux tiers des prostituées étrangères sont originaires des pays de l'Est. En septembre 1997, les policiers ont démantelé un réseau de trafiquants bulgares qui faisait travailler des jeunes filles sur les grands boulevards à Paris. A Nancy, un réseau d'Albanais est tombé. Les affaires se sont multipliées. Ces proxénètes de l'Est sont d'une extrême brutalité. En juillet 1998, cinq proxénètes d'ex-Yougoslavie ont été arrêtés sur la Côte d'Azur. Ils faisaient régner la terreur parmi les jeunes filles de leur réseau.

Les ONG et les victimes s'épuisent en démarches administratives. Aux plaintes enregistrées en France, répond une grande clémence dans les peines infligées : proxénètes non condamnés ou à de très courtes peines.

Qu'adviendra-t-il réellement des belles promesses ? Les États ne seront-ils pas réticents à octroyer des permis de séjour qui aboutiraient à encourager les trafics et donc l'immigration ?

ETAT COMPLICE !

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